Plus notre organisme sera chargé en molécules du bonheur, les hormones du bien-être : Dopamine, Endorphine, Oxytocine et Serotonine, plus il protègera notre système immunitaire et hormonal (en lien avec l’émotionnel) des effets délétères, lors de l’apparition d’un stress qu’il soit ponctuel ou chronique.

Dopamine et hormone de la récompense : Manger, Atteindre un but, Finir une tâche, Activités pour son bien-être.

Endorphine et anti-douleur : Faire du sport, Écouter de la musique, Regarder un film, Rire.

Ocytocine et hormone de l’Amour : Sociabiliser, Touché physique, Caresser un animal, Aider les autres.

Sérotonine et stabilisateur d’humeur : Exposition au soleil, Pleine Conscience, Être dans la nature, Méditation.

Le cerveau est le lieu où se produisent de nombreuses réactions chimiques.
Ces dernières, sous l’influence de nos actes et de notre environnement (alimentation, activité physique, etc.) modifient nos émotions, nos comportements, nos capacités cognitives et même nos pensées. La réaction au stress se traduit par une réponse biologique, psychologique, comportementale et une émotion, dont le but est l’adaptation.

Le mot stress est d’origine anglaise « distress » et signifie détresse, souffrance. Un stress chronique où le relâchement est impossible a pour effet potentiel sur l’organisme d’atteindre les fonctions cardiaques, de provoquer l’obésité, le diabète, d’affecter l’immunité et de dégrader les neurones.

Le terme est généralement utilisé pour parler de tension, de pression et de surmenage. Le stress prend sa source dans le cerveau et mobilise le système nerveux et endocrinien (hormones). C’est un signal d’alarme corporel qui prépare la personne à agir.

Pour faire face à ces changements stressants, l’organisme a établi des mécanismes réflexes qui modifient de façon importante son équilibre physiologique. Il y a stress chaque fois qu’une personne est sollicitée en excès dans son environnement, soit par une autre personne, soit par un événement et doit s’adapter.

Il faut savoir repérer les signes et expressions somatiques du stress qui se traduisent par des signes physiques, comme la fatigue, l’insomnie, les palpitations, les douleurs thoraciques, les tensions musculaires, les maux de tête ou d’estomac, etc.
Les signes psychologiques se traduisent, par exemple, par des pensées ruminantes et automatiques, un manque de concentration et de mémorisation, un manque d’organisation.

Les signes comportementaux se traduisent par de l’agitation, une hyperactivité, nervosité, colère, irritabilité, agressivité, et potentiellement des dépendances médicamenteuses ou au contraire une inhibition/un blocage engendrant une baisse de motivation et de performance, puis une mauvaise estime de soi, etc.

Si la contrainte devient une menace, une double réaction suit, on parle alors de phase d’alerte et de résistance. La phase d’alerte mobilise l’ensemble de l’organisme et le prépare à agir au moyen des hormones du système endocrinien qui utilisent le système sanguin pour jouer les messagers chimiques dans le corps. Il s’agit de la noradrénaline déclenchée par la colère et l’agressivité et l’adrénaline déclenchée par la peur et l’anxiété. Avant même toute analyse réfléchie et consciente de la situation, l’organisme active les fonctions nécessaires à la fuite ou au combat grâce aux fonctions cardiaques et musculaires soutenues.

Si le stress s’intensifie et se poursuit dans la durée, l’organisme entre dans la phase de résistance qui lui permet de maîtriser et de consolider la réaction du corps en mobilisant d’autres fonctions, comme l’hydrocortisone ou le cortisol. Ces dernières produisent plus de glucose à disposition des organes pour les préparer ou pousser à agir, tout en calmant l’emballement physiologique.

Ce fonctionnement est appelé le système nerveux « sympathique », c’est celui des mécanismes du stress, qui prévient l’ensemble du corps.
Le corps utilise au mieux ses capacités d’adaptation grâce au Syndrome Général d’adaptation (SGA) pour s’adapter et pour rechercher un état d’équilibre pour nous maintenir en bonne santé, c’est ce qu’on appelle l’homéostasie.

La dimension pathologique du stress intervient si la phase de résistance dure trop longtemps et n’arrive plus à protéger l’organisme de la surchauffe ou si le stressé n’a pas la possibilité de fuir ou de combattre. On parle alors de phase d’épuisement quand le corps se fatigue et ne parvient plus à contrôler la réaction « alarme-résistance ».

Il peut arriver que le circuit de la peur et du décrochage apparaisse brutalement en cas de surchauffe émotionnelle. L’hippocampe se sature de cortisol et n’arrive plus à se réguler. C’est un mécanisme naturel pour protéger le cœur. On parle de « Dissociation » à l’événement créant une sorte de paralysie qui permet d’éviter l’arrêt cardiaque. C’est une réaction protectrice et naturelle très fréquente, surtout chez les personnes hypersensibles.

Les glandes endocrines de l’hypothalamus et de l’hypophyse situées dans le cerveau contrôlent les fonctions majeures de l’organisme, grâce à des substances chimiques appelées « les hormones » qui circulent dans le corps via le système sanguin. L’hypothalamus relaie les informations provenant du système nerveux. Il répond ainsi au système endocrinien en libérant des hormones. Notre état de santé repose sur l’équilibre entre deux couples d’hormones : « adrénaline-cortisol », du système sympathique en réponse au stress qui active les réactions de défense, et les hormones « sérotonine-dopamine » du système parasympathique, de l’humeur positive et du bien-être qui lui permet de se calmer et se régénérer.